1 novembre 2019
AMOURETTE
AMOURETTE
Je t’ai vue de loin, aimée vite,
J’ai brûlé ce qui ne serait pas mien
En une fièvre qui t’a détruite
Consommée, réduite à rien.
Tu es devenue si petite,
Au creux de mon souvenir vaurien
Qui t’a, le voyou, rendue maudite
Tu n’es pas de celles que l’on retient.
Dans mon cœur aussi je te sens réduite
Tellement peu, presque rien.
Quand ses battements se précipitent
Ce n’est pas une chamade qui t’appartient.
J’ai oublié déjà le début et la suite
Les joies, ces petits riens,
Ce qui ne conduisait qu’à la faillite
D’une histoire en chemin.
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